Législation maquillage permanent, l'accès à la profession
Il y a une législation pour le maquillage permanent - qui est considéré comme du tatouage
Le règlement actuel contient un certain nombre de points qui peuvent être améliorées et cela reste le point de vue du professionnel est vraiment nécessaire. Il ya aussi des cas où l'État n'a pas encore élaboré des règlements qui sont intéressants, tant pour les autorités, les professionnels et les consommateurs (par exemple sur la composition de l'encre)
L'objectif de la Bhqlabel a été atteint
Bhql, Belgian Hygiene Quality Label, est à la recherche d'une véritable loi. L' A.R du 25 11 2005. Cet arrêté royal le 01 01 2006 est entré en vigueur, la question des labels de qualité licenciés.
Mon numéro de dossier auprès le Service Publique Fédéral SPF Santé Publique est le 196
Concrètement, qu'est-ce que cela signifie ?
Toute personne souhaitant exercer l'activité de maquillage permanent doit se conformer aux conditions définies dans l'arrêté royal du 25 novembre 2005 concernant les tatouages et les piercings. Le maquillage permanent est entièrement intégré dans la définition du tatouage.
Si vous souhaitez exercer le maquillage permanent en tant qu'activité professionnelle, il n'est pas nécessaire de posséder un diplôme de cosmeticienne. L'activité de maquillage permanent n'est pas non plus une profession médicale. Vous devez vous enregistrer en tant que tatoueur auprès de la banque de l'entreprise.
Vous suivez le cours d'hygiène obligatoire uniquement auprès des établissements agréés par l'État.
Le cours d'hygiène obligatoire, imposé par le Service public fédéral Santé publique (SPF), est destiné à tous les professionnels du maquillage permanent, du microblading et du tatouage. C'est une garantie que le professionnel travaille dans des conditions hygiéniques.
L'acte de maquillage permanent est comparable à celui du tatouage, et l'impact sur la peau est le même. Dans les deux cas, il s'agit d'introduire des colorants dans le derme. Seul l'objectif diffère : le maquillage permanent, le maquillage permanent esthétique ou le tatouage cosmétique vise principalement à corriger des imperfections esthétiques, à mettre en valeur subtilement les traits du visage, à redessiner les yeux, les sourcils et les lèvres. En conséquence, ces actes sont réalisés par différents groupes (respectivement des esthéticiennes et des tatoueurs). Le tatouage médical, également appelé micropigmentation ou dermographie, est une activité complexe qui consiste à redessiner un complexe aréolaire en harmonie de couleurs et en symétrie. Le tatouage médical est aussi une forme de tatouage. Les cicatrices sont camouflées à l'aide de pigments proches de la couleur de la peau, ce qui rend les cicatrices et les lésions cutanées moins visibles.
Pour information : Selon le Webster’s New World Medical Dictionary, le maquillage permanent peut être considéré comme une forme de tatouage (Shiel, 2008).
Le tatouage est défini dans l'arrêté royal du 25 novembre 2005 comme "l'acte consistant à créer, par injection intradermique de produits colorants, un marquage permanent et/ou durable ou un dessin permanent et/ou durable sur la peau, ou à renforcer les traits du visage". Cette définition montre que l'acte technique du maquillage permanent ressemble beaucoup à celui du tatouage. La différence entre les deux réside principalement dans l'objectif : les tatouages ont pour but de créer un marquage ou un dessin supplémentaire, ou éventuellement de renforcer les traits du visage. Le maquillage permanent, quant à lui, vise à corriger des imperfections esthétiques ou à remplacer le maquillage quotidien (contour des yeux, contour des lèvres, etc.) (De Cuyper, 2008 et 2010a). C'est pourquoi le maquillage permanent est généralement effectué par des esthéticiennes, tandis que les tatouages sont plutôt réalisés par des tatoueurs. Les colorants utilisés sont également quelque peu différents. Dans l'arrêté royal de novembre 2005, les activités des esthéticiennes sont d'ailleurs exclues de l'application de l'arrêté.